Whatsapp limite désormais la transmission de messages pour lutter contre la diffusion de fausses nouvelles liées au coronavirus


Whatsapp a récemment été critiqué pour avoir joué un rôle majeur dans la diffusion de messages contenant des informations erronées liées à COVID-19. Avec l'incertitude qui entoure ce virus, il peut conduire à un désastre plus grand que la pandémie elle-même. Pour cette raison, Whatsapp a annoncé qu'il imposerait de nouvelles limites à la transmission des messages.

Le monde souffre de COVID-19, et l'incertitude qui entoure la situation l'a rendu plus vulnérable aux nouvelles mensongères. C'est la seule raison pour laquelle le groupe Whatsapp a annoncé mardi qu'il imposerait des limites à la transmission des messages. Sur cette base, les messages identifiés comme hautement transmis et diffusés de cinq personnes ou plus ne peuvent être transmis qu'à une seule personne.

Cette action vise à contrôler la quantité de fausses nouvelles concernant COVID-19 qui ont provoqué la panique et la confusion des masses dans le monde entier.

"Nous savons que de nombreux utilisateurs transmettent des informations utiles, ainsi que des vidéos amusantes, des mèmes, et des réflexions ou des prières qu'ils trouvent significatives. Ces dernières semaines, les gens ont également utilisé WhatsApp pour organiser des moments publics de soutien aux travailleurs de la santé de première ligne", a déclaré l'entreprise, qui fait partie de Facebook, dans un article de blog. "Cependant, nous avons constaté une augmentation significative du nombre de redirections que les utilisateurs nous ont dit pouvoir ressentir et qui peuvent contribuer à la propagation de la désinformation. Nous pensons qu'il est important de ralentir la diffusion de ces messages pour que WhatsApp reste un lieu de conversation personnelle".

Auparavant, il était facile de transférer des messages à 256 contacts d'un seul coup. Ces messages n'étaient pas initialement étiquetés comme des messages de transfert et, en raison du cryptage de bout en bout, il était très difficile pour les autorités de déterminer qui utilisait l'application pour diffuser des discours de haine et de violence parmi le public. Cela a conduit à des crises majeures en Inde en raison de la violence de la masse.